Ce que la Grèce m'a appris sur moi
Il y a des endroits qui nous marquent sans trop qu’on sache pourquoi, des lieux où on se sent bien, un peu comme à la maison. Moi, c’est la Grèce. Parfois, je me surprends même à imaginer ma vie là-bas, à y poser mes valises pour de bon.
Depuis 2016, ce pays est devenu ma destination de cœur, celle vers laquelle je reviens encore et encore… sans trop me questionner, un peu comme un aimant. Je me rends compte qu’il y a là-bas quelque chose qui m’apaise réellement et qui me ramène à l’essentiel… une paix difficile à décrire, mais chose certaine, chaque fois que j’y mets les pieds, j’ai l’impression de me retrouver. C’est fou! J’ai voyagé un peu partout, mais il n’y a aucun autre endroit où je me sens comme ça. Je me dis souvent que j’ai sûrement un petit fond grec caché quelque part (laissez-moi rêver!).
La Grèce m’inspire à plein de niveaux. Bon, la feta pis le soleil, ça aide pas mal, disons-le! Mais s’il y a bien une chose que la Grèce m’a apprise, c’est à ralentir. À respirer autrement. À me rappeler que la beauté se cache souvent dans les gestes simples: un café partagé, un repas improvisé qui s’étire, un sourire spontané ou une discussion échangée sur le coin d’une rue. Même à Athènes, en pleine ville, on ressent cette douceur dans l’air. Mais sur les îles… oh là là! Tout s’étire, tout respire. Les gens prennent le temps de prendre le temps, de se parler, de se regarder, de s’intéresser sincèrement. Une façon de vivre plus lente, qui m’inspire profondément. Et quand j’y suis, cet effet positif je le ressens x 1000, je me surprends à accueillir le silence et à ne plus chercher à remplir chaque minute de ma journée.
Et puis, il y a les Grecs eux-mêmes, si profondément attachés à leur terre, à leur histoire, à leur communauté. À Syros, par exemple, j’ai été touchée par leur gentillesse et cette façon qu’ils qu’ils ont de te faire sentir, dès les premières minutes, que tu es un peu chez toi. Une hospitalité vraie, simple et généreuse. Le propriétaire du petit café du port qui te salue par ton prénom après seulement deux jours. Le serveur du resto qui t’offre un dessert de la maison sans raison particulière, juste comme ça, ou encore une voisine qui t’offre des figues fraîches tout simplement parce qu’elles sont meilleures aujourd’hui. Et ce petit bouquet d’origan séché offert en cadeau d’au revoir… Derrières ces petits exemples, il y a un plaisir sincère de partager et de connecter avec l’autre. Et moi, je trouve ça beau. C’est une des plus belles leçons que j’ai eues de la Grèce: celle de l’accueil, du partage et de la joie de vivre, tout simplement. C’est en grande partie ce qui fait en sorte que ce pays me manque toujours un peu!
Mon défi, ici à la maison, c’est de garder ce rythme-là… mais disons que c’est pas toujours si évident! On dirait que je retombe trop facilement dans le tourbillon du quotidien: courir après le temps, cocher mes to-do lists, gérer mille affaires en même temps… sans joke, parfois j’ai l’impression que ma vie roule à 200 km/h et souvent pour aucune raison...
Mais ce n’est pas peine perdue, j’y travaille! Quand ça va beaucoup trop vite, je prends un instant pour me rappeler ces petits bonheurs tout simples à la grecque. Et quand je réussis à me reconnecter à cette fréquence de la mer Égée, même juste pour quelques minutes, la Geneviève qui prend plaisir à être dans le moment présent revient! Et je retrouve un peu de cette lenteur qui fait tant de bien.
Entre mes voyages, c’est aussi dans ma cuisine que je retrouve un peu de cette magie. Dans l’odeur de l’huile d’olive, du citron, de la tomate… et bien sûr, dans la convivialité à la table. C’est une de mes façons à moi de prolonger la Grèce ici, chez nous. Et en attendant d’y retourner en 2026 (parce que oui, j’y pense déjà à chaque jour!), je poursuis ce lien à travers deux ateliers grecs à venir, que j’ai tellement hâte de partager avec vous.
Un atelier culinaire pour cuisiner ensemble la cuisine grecque en mode végé
Un atelier voyage pour découvrir les Cyclades autrement
Deux belles façons de s’évader ensemble… sans même prendre l’avion.
C’est un rendez-vous!